Bonjour,
J'ai commis un crime qui remonte à ma plus tendre enfance : celui d'avoir perdu mon père, emporté par le cancer, et d'avoir été enfanté par une mère devenue sans le sou, après avoir élévé son dernier enfant à 36 ans et dans l'impossibilité de retrouver un emploi dans le domaine professionnel du textile soit délocalisé, soit dépossédé par la main d'oeuvre étrangère bon marché.
Pourquoi un crime me diriez-vous ? Je vais vous le conter :
L'état de fait que je décris ci-dessus m'amena à vivre mes jeunes années, dès l'âge de 5 ans jusqu'à mes 20 ans (j'en ai aujourd'hui 24), dans ce que l'on nomme "une cité de banlieue", bastion de la France démographiquement occupée.
D'un naturel poli et respectueux des valeurs que ma famille m'a enseigné, trop assoiffé par le désir d'apprendre, de connaître, de me cultiver, de m'insérer pleinement scolairement et professionnellement ; je suis rapidement entré en dissidence face aux cohortes au teint hâlé de mon "quartier".
Régulièrement rossé, pris à parti, insulté pour avoir eu l'audace de me rebeller face aux bandes organisées et leur racket, leur exploitation du "petit blanc" (terme que je me suis laissé tellement entendre dire, les moins courtois d'entre eux préférant l'usage de "sal blanc" ou "sal français"), refusant d'acheter ma barre de chichon, de porter la casquette visière de côté ou de parler ce merveilleux jargon berbero-masaï de cité pour privilégier les douces notes de notre langue française ; je fis figure d'intrus voir de terroriste ou de jeune père de la morale ... en bref ma présence n'était pas souhaitable.
Ca c'est mon second crime.
Le troisième c'est le suivant : victime d'une bien triste réalité qui dépasse la fiction que cela représente pour mes détracteurs, je me réclame principalement du courant des nationaux. J'affirme mon admiration pour Jean-Marie Le Pen, histoire de ne pouvoir bénéficier d'aucune circonstance atténuante.
Ces éléments m'ont poussé très jeune à travailler en sus de mes études universitaires, travaillant pour la communauté familial en consacrant les 2/3 de mes revenus au bien-être du foyer pendant que l'argent du deal permettait à mes voisins de palliers du même âge de bénéficier d'un train de vie fort agréable : portable dernière génération, vêtements de marque, la panoplie complète quoi !
Ecoeuré, j'entrepris deux concours administratifs n'ayant à 20 ans pas assez de diplôme pour éviter les tâches ingrates. Les deux réussis, je fis un choix et me permis de fuir les lieux de mon crime (on pourrait presque parler de délit de fuite là), tout heureux de quitter la France occupée
Blog auquel je participe :
http://extreme.droiture.over-blog.net/
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